Théorie de Jo

 

Ce que je remarque, c'est que personne ne prête grande attention aux deux petits vieux qui reviennent 3 fois dans le film. Ils apparaissent à 3 moments clés (encore des clés...), le début, la fin et à l'arrivée de Betty/Diane à Los Angeles.
 
Pour moi, c'est les personnages les plus importants pour comprendre le film.
 
Menons l'enquête..
Les déclarations de Betty: Elle gagne un concours de danse (début du film), sa tante Ruth l'invite à L.A.
Les déclarations de Diane (lors de la soirée finale, scène qui est sensée être réelle): Sa tante (on ne connaît pas son prénom) est morte en lui laissant de l'argent.
 
Il ne s'agit donc pas de la même tante.
 
Maintenant la tante Ruth: elle est rousse (Rita/Camilla commente une photo dans l'appartement), c'est donc bien la vieille dame qui quitte l'immeuble au début du film.
 
La mamie de l'aéroport s'appelle Irène, a les cheveux blancs, connaît Diane (image lors du concours de danse), ne connaît pas Betty (dialogue entre le mari d'Irène et Betty à l'aéroport), et, pour finir, elle semble très enjouée en partant, en limousine noire (!!!) avec son mari. Il pourrait donc s'agir de la tante de Diane... mais la tante de Diane est morte ! Et si elle est morte et que Diane a hérité, c'est que son mari AUSSI est mort.
 
Au vue de ces données, regardez le film son un angle... fantastique !
 
Et essayez de faire coïncider le film avec cette théorie: Des morts qui se vengent de celle qui a abandonner leur nièce chérie et qui l'a pousser au suicide.
Bien sur la nièce n'est pas blanc-blanc dans l'histoire puisqu'elle essaye de tuer son ex (et le coup rate !).. mais depuis quand la vie est morale, les fantômes gentils et Lynch simplet ?
 
 
Et qui est la clocharde ? C'est le personnage qui a la boite bleue... la vengeance est donc réussie.
 
Je reste volontairement vague, il faut laisser un peu de mystère, mais essayez, honnêtement, de faire coïncider le film avec ma théorie, vous ne trouverez pas de contradictions. Sinon, posez moi vos questions pièges, je me ferais un plaisir de les démonter.
 

 Jo

 A C C U E I L